Melbourne & The Great Ocean Road

Publié le 11 Février 2015

Depuis notre départ de Sydney jusqu’à mon retour le bras dans le plâtre en passant par le départ des filles d’Australie puis la Great Ocean Road avec Léo, j’en ai des choses à vous raconter aujourd’hui.

Le moment tant redouté depuis des semaines est arrivé le dimanche 1er février. Ce moment où nous allions tous nous dire au revoir à l’aéroport de Melbourne après notre tout dernier week end ensemble : Laurine, Fanny, Marie, Justine, Yani, Dan et moi. Pour chacun d’entre nous, pour une raison ou pour une autre, c’était une page qui se tournait. Difficilement. Péniblement. C’est dur de quitter des personnes à qui l'on tient autant. On a beau s’y préparer depuis des plombes, se dire « non, je ne vais pas pleurer », ya rien à faire : ce putain de dernier regard, en plein dans ce décor d’aéroport international avec les inscriptions « International Departures » partout qui intensifie les adieux, ce regard fait passer de l’autre côté de la barrière. D’un coup, toutes les larmes de ton corps se mettent à couler. Tu dois lâcher prise. Partir. Et recommencer. Rencontrer de nouvelles personnes. Tenter de les aimer autant que celles-ci. Heureusement, le fait d’être au bout du monde donne du courage et des happy thoughts. Alors, on sèche ses larmes, on accroche un sourire à sa face. Et on chérit d’avance le moment où on se tombera à nouveau dans les bras.

Un peu plombant comme début d’article, je sais. Pourtant, j’en aurais des choses drôles à vous raconter sur ce week end. Comme ce moment où on est arrivées dans notre Couchsurfing en banlieue de Melbourne avec Laurine et Marie et qu’on s’est retrouvées dans le décor de Very Bad Trip. Je pense que les mecs avaient emménagé dans cet appart en 2009, et qu’ils ne l’avaient jamais lavé depuis. On a vraiment voulu passer outre et se dire « c’est bon on est des warriors, on va dormir par terre, parmi les débris et les restes de bouffe, vestiges de bière, vêtements qui puent et autres trucs crades ». Et pendant ces élans de bravoure, leur chien est venu s’allonger sur le matelas sur lequel on était censées dormir et s’est mis à le lécher. Voilà. C’est la goutte de bave qui a fait déborder le vase de l’angoisse. On a rangé nos petits backpacks (enfin nos petits backpacks de 15 kilos quand même) et on s’est barrées !

Mais sinon, Melbourne c’était bien hein ! J’ai fini par me retrouver dans un super Airbnb avec jacuzzi, on a mangé des pizzas et du tiramisu au resto de Justine, on a pris des cafés dans des endroits atypiques, on a flâné le long des allées hipster de la ville, on a bu des verres sur un roof top surplombant la ville et on a découvert que c’était une ville où on vivait 4 saisons en une journée : fraicheur printanière le matin, chaleur d’été l’aprem, pluie du mois de novembre le soir, limite ça m’aurait pas étonnée qu’il neige la nuit tu vois. Et puis quand les filles sont parties, Léo a pris le relais et est arrivé à Melbourne ! Même qu’on est allés au casino. Comme je suis une petite fille sage, j’ai misé que 5 dollars, et je suis repartie avec 20 dollars, 4 fois ma mise, trop une ouf, appelez moi po-po-poker face (enfin en l’occurrence rou-rou-roulette face)

Depuis notre dernière soirée à Sydney jusqu’à la dernière journée à Melbourne, en passant par notre départ de la maison de Little Oxford Street, encombrées de mille backpacks, de la city de Melbourne aux Royal Botanic Gardens en passant par les quartiers de Fitzroy, Saint Kilda ou encore le magnifique casino, voici quelques photos. En vrac, comme d’hab, déso. Mais je sais pas pourquoi je trouve ça plus joli quand c’est le bordel :

Melbourne & The Great Ocean Road
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Melbourne & The Great Ocean Road
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Melbourne & The Great Ocean Road
Melbourne & The Great Ocean Road
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Après Melbourne, on a loué un van avec Léo pour partir en road trip sur la fameuse, la merveilleuse, la ô combien célèbre Great Ocean Road. On a vu des koalas et des perroquets colorés, des paysages à couper le souffle tout le long de la route et on a appris de belles histoires. Beaucoup de navires ont sombré le long de cette côte, d’où des noms assez dramatiques comme la Baie des Martyrs ou la Côte des Naufragés. Mais la plus belle (tragique?) histoire à mes yeux est celle du navire du Loch Ard qui a sombré à la fin du 19e siècle en se retrouvant piégé par les vagues près de ces immenses falaises de calcaire et qui a donné son nom à la Loch Ard Gorge. Sur les 54 personnes à bord, seules 2 ont survécu : Eva Carmichael, une irlandaise de 17 ans qui voyageait avec toute sa famille, et Tom Pearce, 15 ans, apprenti du navire. Tom s'est réveillé sur la plage dans une gorge et a entendu des cris et des pleurs venant de la mer. C'était Eva, qui ne savait pas nager mais qui s'était accrochée à un morceau du bateau. Tom a nagé jusqu'à elle puis a lutté contre le courant pendant une heure pour la ramener au bord. Il l’a ensuite ranimée avec du brandy échoué sur la plage (ça aurait pu être une bouteille de lait mais coup de bol, c’était du brandy, les gars font naufrage avec classe) puis a escaladé les falaises pour aller chercher de l’aide. Et quand on voit la gueule des falaises, on se demande vraiment si le mec, c’était pas un Clark Kent du 19e siècle parce que franchement je vois que Superman pour escalader ça (à l’époque yavait pas les escaliers pour les touristes). Du coup, NORMAL, tout le monde dans la région a pensé ensuite à un amour naissant entre Eva et son Tom ce héros, mais elle est rentrée en Irlande trois mois plus tard et ils ne se sont jamais revus. Mais moi j'aime à croire qu’ils nous ont caché des choses ces petits.

Sinon je pense que mon anecdote préférée est celle des 12 Apôtres, ces immenses formations rocheuses qui sortent de l’eau comme poussées par une sorte de divinité. C’est tellement beau. Oui sauf que, bizarre bizarre vous avez dit bizarre, il n’y a pas et il n’y a jamais eu 12 rochers. Bah pourquoi ça s'appelle les 12 Apôtres alors ? Réponse : à la base, les 12 Apôtres, ça s’appelait « La truie et les porcelets » (no kidding). Et un jour, quelqu'un (personne ne se rappelle vraiment qui) a dit « mais attendez les mecs, on va leur donner un autre nom à ces p’tits rochers et on va faire du biff un peu là : les apôtres c’est stylé, non ? Ca va attirer tous les pèlerins. Et puis comme ya 12 apôtres en tout, on va appeler ça les 12 Apôtres. Et voilà, aboule le blé ! Merci qui ? Merci bibi ! ». Perso, c’est une de mes anecdotes préférées dans la catégorie « tourisme ». Mais en tout cas La Truie et les Porcelets c’était vraiment canon.

Trop de belles choses pour tout vous raconter alors je vais laisser les images vous en parler elles même. Encore en vrac, voici les photos de la semaine (ça a été un vrai challenge de faire une sélection parmi les 400 photos). Mais quel vrac...

Melbourne & The Great Ocean Road
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Ah oui vous vous demandez sûrement comment je me suis retrouvée avec ce plâtre ? J’avais préparé une super histoire de course poursuite avec un kangourou et d’un tête à tête imprévu avec un requin, puis mon sauvetage par un koala. Mais bon en vrai j’ai raté une marche au camping. Voilà. C’est naze je sais. Donc pour les news, je ne sais pas encore si c’est cassé. Après 12 millions de dollars de frais médicaux, les médecins ont rendu leur verdict : « bon bah c’est trop tôt pour savoir si l’os est cassé, faut refaire des examens dans 10 jours ». Donc ce sera 12 millions de dollars X 2 en fait. J’espère que la prochaine sera la bonne et qu’ils vont pas me sortir « Dans un mois ce sera parfait pour savoir si c’est vraiment cassé » sinon ils vont se prendre un coup de plâtre dans la tête (et pour m'être cognée avec dans la nuit, je peux vous dire, c’est comme se prendre un mur en béton de plein fouet).

Bref. Je devais partir en Tasmanie aujourd’hui. Mais non. Retournez directement à la case départ nommée Sydney, ne touchez pas 20 000 francs, dépensez-les plutôt en visites médicales et en radiologies. Je suis pas près d’acheter un hôtel rue de la Paix… Mais c’est pas grave, une fois les radios passées, j’irai en auberge de jeunesse en Tasmanie et ce sera encore plus cool.

Love from the warrior down under

Melbourne & The Great Ocean Road

Rédigé par Clara

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D
Le principal, c'est que tu gardes ton humour et, en l’occurrence, je me suis bien marré en te lisant...
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